Espèces nichant à proximité

Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) : A080

 

Ce rare rapace migrateur est le plus grand que l'on puisse voir en Charente. Son régime alimentaire très sélectif, puisqu'il se nourrit presque exclusivement de reptiles, l'oblige à parcourir de vastes territoires de chasse. Il a été observé en chasse à plusieurs reprises au cours de l'inventaire, notamment au niveau des boisements et des prairies de la vallée. Une vingtaine de couples niche dans notre département mais a priori aucun sur la zone d'étude.

 Le Circaète Jean-le-Blanc (Christian Aussaguel)

 

 

 

 

Oedicnème criard ( Burhinus oedicnemus) : A133

Plus connu des agriculteurs sous le nom de « Courlis de terre », cet oiseau hiverne en Afrique et revient sous nos contrées dès le mois d’avril pour s’y reproduire. D’origine steppique, l’Oedicnème recherche un habitat dont les caractéristiques majeures sont  un milieu sec et une
chaleur marquée. Les cultures du type tournesol sont devenues aujourd’hui pour lui des milieux de substitution. Avec un peu plus de 5000 couples en France et moins de 250 en Charente, l’Oedicnème est une espèce menacée. Sur le site, quelques couples (2-4) nichent en périphérie (St Groux, Vindelle).

 

Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) : A338

Cette espèce migratrice est inféodée au bocage où elle se nourrit principalement de gros insectes. De plus en plus rare dans la région, cet oiseau souffre de la disparition de ses milieux de prédilection (prairies naturelles fauchées entrecoupées de haies basses). Quelques couples (2-3) se reproduisaient encore sur le site ces dernières années.

La Pie-grièche écorcheur a pour habitude de piquer les insectes qu’elle capture sur une épine ("lardoir") pour les consommer à son aise (P. Jourde)

 

 

 

 

 

 

 

Pipit rousseline (Anthus campestris): A255

C'est une espèce paléarctique qui se reproduit dans le nord-ouest de l'Afrique et la moitié occidentale de l'Eurasie tempérée. Il occupe les milieux ouverts et secs à végétation clairsemée ou rase (pelouses calcaires, dunes…). En France, c'est un estivant nettement méridional. En Charente cette espèce est peu commune et très localisée. On la retrouve notamment sur certains coteaux calcaires surplombant la vallée de la Charente (Marsac…). Elle n'est
présente sur le site que de façon ponctuelle. Ses zones d'hivernage se situent au niveau des savanes arbustives du sud-saharien.

Le Pipit rousseline (N. Issa)

 

 

 

 

 

Bruant ortolan (Emberiza hortulana): A379

Le Bruant ortolan est une espèce en fort et constant déclin en Europe. Il est considéré comme étant en danger dans la région Poitou-Charentes. Il représente la seule population subsistante dans tout l'ouest de la France. La présence de ce bruant est conditionnée par la conjonction de trois facteurs : l'existence d'une végétation herbacée rase et clairsemée laissant des espaces de sol nu, la présence de postes de chant légèrement surélevés et cet oiseau recherche des endroits chauds et secs. C'est une espèce qui ne se reproduit pas à priori sur le site de la vallée de la Charente.